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Lutte contre le moustique tigre

 Participez activement à la lutte même si comme l'indique les autorités : "pour l'instant, en France métropolitaine, le moustique tigre est sain. Qu’il y en ait beaucoup ou pas beaucoup ne change rien, si ce n’est la nuisance » .

Pour se prémunir d’éventuelles épidémies, les chercheurs tentent de créer des moustiques tigres transgéniques, capables d’empêcher le développement des virus. Mais, en attendant que ces techniques génétiques soient fiables, les autorités en appellent à la vigilance citoyenne.

Téléchargez la brochure éditée par 
l’agence régionale de santé (ARS) Occitanie, le Conseil départemental 31, la Mairie de Toulouse et l'Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen

 

Le moustique tigre (Aedes Alpopictus) est plus petit qu'un moustique commun : moins de 1 cm en général. Il a deux pattes à l'arrière très longues rayées noir et blanc souvent relevées, des ailes noires sans tâches, deux grandes antennes et un long trait blanc sur la tête . Il pique particulièrement de jour, de préférence en début de matinée ou en fin d’après-midi, et s’en prend principalement à l’être humain. Agressif, il n’hésite pas à revenir à la charge, recouvrant les chevilles ou poignets de boutons. 

Si le moustique tigre peut être vecteur de maladies (chikungunya, dengue) en outre-mer ou en zones tropicales et subtropicales, un risque épidémique en zones tempérées, comme chez nous, est très réduit. 

L'État , l'Agence régionale de Santé et le Conseil départemental 31 ont mis en place un comité de pilotage chargé de suivre le plan de lutte contre la prolifération de ce moustique. Ils ont confié à l'EID Méditerranée (Entente Interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen), opérateur public territorial dans le sud de la France, une démarche de surveillance et de contrôle du vecteur.

Ce dispositif de veille vise à maîtriser rapidement les cas importés et les cas autochtones potentiels.


Pour participer à cette lutte,.....

L'une des mesures les plus efficaces pour limiter sa propagation est de ralentir son implantation et de supprimer toutes les eaux stagnantes de vos extérieurs :
 

  • Vases, seaux, soucoupes sous les pots de fleurs videz-les souvent (au moins une fois par semaine). Pour les soucoupes, remplacez l'eau par du sable humide.
  • Bassins d'agrément :  entretenez-les régulièrement, introduisez-y des poissons rouges friands de larves.
  • Piscines : entretenez-les régulièrement, bâchez-les (mais évacuez l'eau retenue par les bâches) ou videz-les.
  • Réserves d'eau (bidons, bacs pour arrosage) couvrez-les de toile moustiquaire ou autre tissu.